Moi, j'ai un vélo tout neuf. Il est beau et noir avec des poignées en cuir brun, une selle qui rappelle les poignées et qui est faite pour mon corps de femme. J'ai un porte bagages et une béquille. Mon vélo tout neuf, il est parfait. Je nous imagine, Chris et moi, arpenter les routes des Îles-de-la-Madeleine, moi avec mon beau vélo tout neuf. J'ai hâte!!!
Moi, j'ai une belle tente toute neuve. Elle est légère et orangée. Elle est haute et spacieuse et Chris et moi allons y faire notre nid pour au moins le prochain mois. Je nous imagine y dormir avec le son de la mer à côté, des fois la musique de la pluie sur le double toit. Le soleil et mes neveux nous réveillent le matin avec le vent frais de la mer. J'ai hâte!!!
Premier jour, les vélos sont sortis, nous partons pour notre première balade!!!! Mes vitesses sont trop basses, je vais les changer... KLONK!!! Mon dérailleur se prend dans mes rayons, au point que ma chaine débarque et va se loger derrière les anneaux dentés. Je dois enlever la chaîne afin de déloger le dérailleur. Mon garde-boue est tordu et frotte sur la roue arrière, qui est nettement dégonflée. Colère et peine me montent aux joue. Quoi faire d'autre que d'aller le porter lundi à réparer? En attendant, je peux prendre un des vieux vélos rouillée du Motel...bon, ok, c'est mieux que rien.
C'est aussi notre premier soir de homard. J'avais hâte à cela aussi. J'en mange un et demie, accompagné de bon vin blanc. Le téléphone sonne, c'est Rolande, la femme de ménage du Motel. Aller vérifier notre tente? Le légendaire vent des Îles, en ce soir de tempête, est en train de l'arracher du sol. Chris et moi nous partons comme des boulets de canon l'attraper. Le temps que j'enlève les choses à l'intérieur, Chris la tient dans les airs à bouts de bras avec difficulté pour ne pas qu'elle s'envole. Je dois me lancer dessus et la clouer au sol pour que Chris puisse enlever les poteaux avant qu'ils ne brisent. On fini par tout rentrer. On va dormir dans le sous-sol, ce soir.
It was quite a beautiful storm. The lightning. The thunder. The rain. All of which I appreciated, but not in the same way that I appreciated the wind as I grass-skied across the lawn, clutching onto our tent which was puffed up like a parachute. Hoping that Audray would be back to finish emptying the tent before I started road-skiing.
With Audray flopped out on top of the flattened tent, I dragged the still-inflated air mattress into her sister's house. It whipped back and forth in the wind, like a rudder that desperately wanted me to go in a different direction. Climbing the stairs, I was nearing the door when the wind picked up and threw the mattress against me, pinning me to the wall. Which would have been really funny if it wasn't for the imminent threat of a flood-causing downpour.
I had thought the caller was joking when they said we should check out our tent. I remember laughing as we stepped outside into the yard. The yard that held our tent, tall enough to stand in, bent to such an extent that we could count how many ribs our air mattress had.
I stopped laughing when I realized there was no way I would be able to sleep in an ankle-high tent.
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