mardi 23 août 2011

Ripaille et Bombance - Aftertaste

Il n'y a pas de spécialité culinaire aux Îles-de-la-Madeleine. Dire qu'il y a une spécialité ne serait pas rendre justice aux gens des Îles et à leurs produits. Je m'explique.

Il y a évidemment la marque de commerce, le Homard et autres fruits de mer des Îles-de-la-Madeleine. La plupart du temps recueillis par des pêcheurs-euses (oui, oui, il y aune femme, je crois, maintenant qui en fait) qui font ce métier depuis des générations et pour qui souvent il s'agit de leur unique source de revenu. Les homards peuvent êtres achetés vivants, cuits, de sexe masculin ou féminin. On nous donne le choix car les femelles ont des œufs et les mâles ont du fort. Le fort est très prisé par certaines personnes, considéré comme un luxe, et détesté par d'autres, qui le trouve dégoûtant. Ils s'agit effectivement en fait d'excréments de homard. Alors c'est selon les préférences. Personnellement, j'adore le fort. Ce n'est pas dégoûtant, c'est snob. Vivants, ils coûtent moins cher mais il faut avoir le cœur à les cuire. Bouillis, ou au BBQ. Cette dernière méthode consiste à leur ouvrir le ventre et les mettre sur le grill. Horrible pratique et je préfère nier que je tue ces petites bêtes pour les manger. Je paye plus et les achète cuits.

Pour les autres fruits de mer on retrouve évidemment les coques (que l'ont peut pêcher soi-même à certains endroits), les pétoncles, les huîtres, le poisson (de toutes sortes), le crabe, etc etc. Si vous avez la chance, vous pourrez peut-être goûter un plat typique des Îles, le Pot-en-Pot. Un pâté aux fruits de mer, tout simplement. Il y a aussi les galettes de poisson (morue, entre autres). Il s'agit de boulette de poisson haché mélangé à des patates, des épices et qu'on fait griller. Sublime accompagné de légumes.

Finalement, on ne peut passer à côté des produits du fumoir d'antan: hareng, maquereau, pétoncle fumés, marinés. Offerts avec des recettes, exemple: pétoncles fumés au fromage Tomme des Demoiselles (fromage local) et miel. Délice à tous les niveaux.

Vous n'aimez pas les fruits de mer? Qu'à cela ne tienne, on retrouve aussi tout une gamme de produit des viandes. Terrines, pâtés, jerkey, rillettes, saucissons, pièce de viande. De bœuf, de veau, de loup-marin (phoque). Tous des produits d'ici.

VégétarienNEs? La fameuse fromagerie Pied-de-vent ne vous laissera pas sur votre faim. Elle offre une pâte molle (le Pied-De-Vent) très goûteuse lorsque servie température pièce, ainsi qu'une pâte ferme style parmesan (Tomme des Demoiselles) très goûteuse aussi. Ce sont les veaux de leurs vaches qui servent à faire les terrines et autres produits mentionnés précédemment. On peut aussi y acheter des chocolats farcis au fromage.

Pour boire, nous ne sommes pas en reste non plus. L'Abri de la tempête, brasserie locale, offre une variété de bières très originales,dont une entre autres aux arrières goûts de hareng fumé. Particulier, intéressant, ma préférée, en fait. Elle s'appelle la Corps Mort. Beaucoup portent le nom des commerces d'ici. À la brasserie on peut aussi déguster des assiettes de produits du terroir. Le brasseur crée aussi parfois des bière d'été nouvelles et intéressante. Une au sapin baumier a retenu notre attention: La Palabre de l'intendant.

Il ne faudrait pas oublier les vins et liqueurs d'ici telles que la Bagosse et le Châlin, produits à base de pissenlit, canneberges et bleuets. très intéressant à avoir dans son réfrigérateur et boire très froids en apéro.

Pour le dessert, la crèmerie artisanale offre de la crème glacée à: la bière des Îles, fromage des Îles, gingembre et sirop d'érable, entre autres, ainsi qu'une barbe à papa au sirop d'érable.

Finalement, dans les spécificités d'ici. Les beignets déjeuner: pâte de beigne torsadée, cuite, trempée dans la mélasse ou le sirop. Mioum. Les galettes à la poudre: petits gâteaux blancs bien meilleurs accompagnés de confiture. Les croquecignols: beignets à la pâte levée frits dans la graisse de loup marin. Ils sont fait une fois par année, pendant une semaine de temps. Je n'ai pas eu l'occasion d'en manger. Et finalement le bouilli à la viande salée.

Malgré mes déplacements à vélo, je n'ai pas perdu une livre. Je ne me demande pas pourquoi. Pour les gens qui aiment la bonne chère, les Îles sont l'endroit rêvé. Pour la diversité, l'originalité, la solidarité entre commerçantEs.

Maintenant je vais aller vendre cet article très vendeur au maire des Îles.

With their growth-stunting winds, sandy soils, and mild-to-cold temperatures, les Îles are tapping their wine production capacities to the fullest. They have, at last count, forty-seven wineries that result in over three million bottles exported every year. Available varietals range from robust Zins and Cabs, to delicate Gamays and Pinot Noirs, whereas in the whites we find the ubiquitous Chardonnay, a very rich Gewürztraminer, and plenty of others.

Alright, so les Îles are not wine country. They do, however, make up for that with an excellent micro-brewery, À l'Abri de la Tempête. They produce five standard bottled beers (all available in Montréal), three tap only beers (only available at select locations on les Îles), and four bottled palabres (available for a limited time).

While it may not carry the prestige of wine tasting, I consider beer tasting to be a similar type of activity. You engage in it preferably with others, so that you can discuss what you smelt and tasted, and, this is very important, blindly, without preconceptions of what odours and flavours the ale will offer.

Of the five bottled ales you can buy in Montréal, I suggest picking up Corps Morts (named after a tiny nearby island (a collection of rocks really) that looks like a corpse floating in the water) and Corne de Brume, a scotch ale. I should also mention their two award winners, even if they don't do much for me, La Belle Saison and Terre Ferme. The astute amongst you will notice that one beer goes unmentioned. That is intentional.

Their three tap onlys are named after Îles restaurants, Pas Perdu, Vieux Couvent, and Grave du Café. The match between them is good, not because the flavours evoke the restaurant in question, but rather because two of them are worth trying, as are their namesakes, while one of them isn't. Not in beer form. Not in restaurant form.

The Grave du Café is a dark ale without flavour. It sits in your mouth, cold and limp, until you swallow, at which point it gifts you with a soupçon of coffee. A description that would likely accurately describe our experience at La Café de la Grave as well. Except the coffee shop also had flies. Lots of them.

As for the Palabres, they were, for me, the most exciting of all. Four different Palabres were made, and unlike the Disney vault, when a Palabres sold out, it is gone forever. These were one-shots. Experiments. Tests, maybe? They were goofy and playful. There was a dark ale with a decent body but no finish. A high alcohol content rich citrusy blonde. A beer that I would feel comfortable describing as a fir tree in my mouth, the most interesting of them all. And a very unfortunate low alcohol, flavourless pale ale with an aftertaste of moldy cardboard.

We didn't finish that one.

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