vendredi 30 septembre 2011

Something to think about - Bidet

Here is something I'd like you all to think about the next time you shake hands with me. All of Mendoza, as near as I can tell, has a no flushing paper down the toilet policy.

This means that one has, in the better establishments, one of two options. Either you put your soiled toilet paper in the waste bin, or you use the bidet. And I believe that once you go bidet, you can never go back.

*Ici, et dans certains endroits chez nous, il ne faut pas jeter les papiers hygiéniques dans les toilettes. Je ne comprends pas trop pourquoi puisque certains déchets humains prennent plus de place que le papier que j'utilise. J'aimerais comprendre un jour. Mais bon, dans un pays où on doit jeter nos papiers dans les poubelles, je comprends la présence des bidets.

Mais à qui je demande comment l'utiliser? Ne vous méprenez pas, j'ai tout de même une petite idée, mais certains détails m'échappent...après...je me sèche ou pas? Et si oui, avec quoi? Ce sont les petits détails comme ça, des fois, qui sont gênants à demander. Il FAUT que je me fasse une amie argentine à qui poser ce genre de question.

*Avant de commencer j'aimerais mentionner que je suis consciente qu'une entrée sur les bidets constitue probablement trop d'information pour certaines personnes. Vous m'en voyez désolée.

jeudi 29 septembre 2011

Sécurité - A vulgar term for a sex worker

Avant de partir, on nous a bien dit de ne pas amener de sac à dos, d'armes, de drogues. On nous a aussi dit de tenir nos rares objets dans nos mains lors de la fouille afin rendre le travail de la police plus facile et rapide. Sur nos billets, une invitation du gouvernement à la non violence nous était adressée.

À l'entrée du site, les hommes et les femmes ont été séparéEs afin d'être fouilléEs au corps. On a demandé à ma compagne d'ouvrir sa caméra et de retirer la batterie, cela pourrait servir d'arme. En chemin vers l'entrée officielle, les membres du corps policiers se tenaient en rang d'oignon en habit anti-émeute, chiens en laisse.

À la pause, j'ai dû être accompagnée à la toilette pour ma sécurité. Pendant la partie, la police anti-émeute faisait le tour du terrain. En face de nous, les fans de l'autre équipe étaient protégéEs par des rangées de police et des clôtures ornées de barbelés et étaient, à la fin de la partie, escortéEs vers leurs autobus, comme ils-elles l'avaient été à l'arrivée.

Ce n'était pas un débat politique, mais un match de fùtbol en Argentine. La partie s'est terminée 1 à 1, à mon grand soulagement. J'avais sincèrement peur que notre équipe perde...

It's possible that the problem is simply that I don't speak deutsch. Having been to a fùtbol match in Basel, I thought I knew what to expect. Don't dress in the wrong colours, don't cheer if the opposing team scores a goal, no matter how beautiful the goal is...

Not that there wasn't going to be differences, clearly there would be. For instance, we were in one of the standing areas of the estadio, located at the two ends, behind the nets, otherwise known as the popular area, or the area where the biggest fanaticos watch the game from.

This is where the fanaticos jump as if they were listening to a Kris Kross song. Where they perform a communal clap with arms spread wide and the clap happening over tops of their heads. Which is similar, if not in form, then in spirit, to what I saw in Basel.

However, calling the opposing players a vulgar term for a sex worker. Calling the ref a vulgar term for a sex worker when he makes a call you don't agree with. Working said term into your chants that you sing throughout the entirety of the match... it isn't fun the first time you hear it, and it becomes progressively less fun as you hear that word, and others, hundreds of times throughout the match. And this, this I was not prepared for.

mardi 27 septembre 2011

Fait No 5 - Untiltled number five

Vin de qualité d'environ 18$ à 3$. Vous n'avez même pas besoin de Mastercard.

There is a famous bottle of wine in the US, an award winning Chardonnay, that is affectionately referred to as two buck Chuck, due to its price tag. In Canada, there is no such thing, the best we have found is a good Sauvignon Blanc that costs about eight dollars. However, right now, as I write this, I am drinking an eight peso (two dollars) bottle of wine, that is easily comparable to a twelve dollar bottle in Canada.

vendredi 23 septembre 2011

Fait No 4 - Untitled number four

Je n'ai pas encore trouvé d'activité plus quétaine que le BINGO à la radio, mais j'ai trouvé plus étrange. La pratique du lancer de la ligne à pêche, sur le gazon, dans le parc. Pas dans le lac du parc, non, sur le gazon. Je n'ai rien à ajouter, ça parle de soi, je crois.

Park fishing. I never thought I would see people, dressed in suits, casting their fishing lines into the lawn of a park. And yet, now I have.

mercredi 21 septembre 2011

Grande parleuse... - Mercado central

Version No 1

Audray et Christopher sont dans un marché public, assez semblable au marché Jean-Talon, dans le but d'acheter des légumes pour le souper. Elles-ils s’approchent de l'étal d'un marchand.

Marchand: Mademoiselle, bonsoir! Que cherchez-vous?*

Audray: Je cherche un...de ça, là. (Elle pointe du doigt le légume en question) Un piment rouge. Oui, c'est ça. Et un...comment on dit? Oignon?**

Christopher mime de couper un légume et de pleurer.

Le marchand fait signe qu'il comprend, qu'il trouve le mime très bon et va chercher un oignon, le montre à Audray.

Audray: Oui, bien. Un petit, s'il-vous-plaît

Le marchand pèse les légumes

Audray
: Combien?

Marchand: 5 pesos

Audray: (En souriant) Ah, c'est très cher. Vous me demandez le prix des touristes, non? Allez, je sais que c'est au moins la moitié moins cher. (Elle sait que c'est probablement 4 fois moins cher.)

Marchand: (En riant.) Ah, vous êtes maligne, vous. Bien, pour vous c'est 3 pesos.

Audray: Bon, 3 pesos.

Audray paye, prend les légumes. Le couple s'éloigne et le marchand sourit.

*Pour la compréhension des lecteurs-trices, le texte (originalement en espagnol, approximatif parfois) a été traduit en Français.
** En français dans le texte

Version No 2

Audray et Christopher sont dans un marché public, assez semblable au marché Jean-Talon, dans le but d'acheter des légumes pour le souper. Elles-ils s’approchent de l'étal d'un marchand.

Marchand: Mademoiselle, bonsoir! Que cherchez-vous?*

Audray: Je cherche un...de ça, là. (Elle pointe du doigt le légume en question) Un piment rouge. Oui, c'est ça. Et un...comment on dit? Oignon?**

Christopher Mime de couper un légume et de pleurer.

Le marchand fait signe qu'il comprend, qu'il trouve le mime très bon et va chercher un oignon, le montre à Audray.

Audray: Oui, bien. Un petit, s'il-vous-plaît

Le marchand pèse les légumes

Audray
: Combien?

Marchand: 5 pesos

Audray (L'air bête) Donne 5 pesos aux marchand. Le couple s'éloigne et le marchand sourit.

Christopher: Est-ce qu'on vient de se faire avoir?

Audray: Mets-en!

*Pour la compréhension des lecteurs-trices, le texte (originalement en espagnol, approximatif parfois) a été traduit en Français.
** En français dans le texte

In Montréal, I go out of my way to shop independent. It's almost always a higher quality, cheaper product, with friendlier service, and I know where the money is going. There are still plenty of things I buy from big chains, but usually only if I can't get it somewhere else.

In Mendoza, we finally found the mercado central and today went there for our groceries. The vegetable seller had no signs to indicate prices and charged us about three times as much as the big grocery chain does for an onion and a red pepper. We realized this after we paid.

Up next? The egg sellers. We asked, in Español, how much six eggs would cost (because once again, the prices were not displayed) and they responded by packing up six eggs to sell us. We repeated that we wanted to know the prices, and after much deliberation they were able to give us the best possible price of... twice as much as the big grocery chain would charge us.

We opted not to buy the eggs, instead walking a bit further to go to the big grocery chain.

samedi 17 septembre 2011

Duelling flutes - Emportée

They weren't really duelling, they were clearly conspiring together, but the noises that sprung from their flutes frequently sounded like weapons of war. Machine guns, bazookas. I had no idea sounds like that could come from a flute.

Before they started, they set up stands for their sheets that went wall to wall, and then they filled them up with a series of sheets taped together. So many sheets that they were hanging off the edges of the stands.

They started at one end, and as they played, they made their way to the other.

When they reached the opposing wall and stopped playing, I clapped for real. Not that I didn't clap for real for the others, but for the duelling flutes, I tried to produce a clap as powerful and consistent and lengthy as my smile.

Quand Anne-Cécile (une Française rencontrée à l'auberge où nous restons) nous a laissé ses programmes culturels, nous avons failli en jeter un, croyant qu'il était passé date. En y regardant de plus près, il était toujours bon. Il annonçait même vendredi soir un spectacle de musique expérimentale au Museo de Arte Moderno, situé en face de notre auberge. Gratuit. Et pourquoi pas?

Piano et Violon:
Musique expérimentale à mes oreilles

Guitare:
Talent certain de l'artiste qui jouait des cordes comme on danse le ballet. En effleurant les cordes, puis tapant le bois, en jouant d'intensité. Il connaît son instrument et sait comment jouer des sonorités. Superbe

Saxophone:
A su me faire vivre plus d'une émotion en peu de temps.Bien.

Flûte traversière:
Joli.

Arrangement de clarinette, piano et flûte traversière:
Quand est-ce qu'on part?

Duo de flûtes traversières:
Le vent, insidieux, énonce ses intentions, menaçantes. Il est silencieux, impatient, puissant. Il avance en conquérant dans la nature, apeurée. La vie fragile tente de se débattre, de fuir, de survivre, tout au plus. Elle tourne, court, combat, saute, crie à pleins poumons. Le vent maintient sa course. Ensuite, apaisé, entame les négociations avec la vie. Puis, le ton monte, les mots s’entremêlent, on ne s'écoute plus. Une lutte à bras le corps dont je ne sais toujours pas qui a eu le dernier mot. Ça donne envie de crier d'émotion.

Improvisation instrumentale:
Les musicienNEs se positionnent autour et dans de l'audience. Elles-ils nous entourent. Les premières notes se font entendre. Je ferme les yeux. Le son, doucement, monte autour de moi, en moi. Je ne tente pas de déterminer la source des sons, magnifiques. Je suis à la fois comprise, confrontée, enveloppée. La musique me prend au cœur, tellement que j'en pleure, tellement que j'en ris, tellement que j'en oublie de respirer. Emportée.

Merci, Anne-Cécile.


vendredi 16 septembre 2011

Untitled number three - Fait No 3 ou La comida

It's midnight when we finish eating in the restaurant. The place was less than half full when we arrived two hours ago, but now it's hopping without a spare chair in the house.

Non, nous n'étions pas en retard sur l'heure de souper en arrivant au resto vide à 22h30. En quittant à minuit, il commençait à se remplir.

jeudi 15 septembre 2011

Fait No 2 - Untitled number two

Porter des vêtements d'été alors que toutes les autres personnes portent des vêtements d'automne (voir d'hiver), ça fait encore plus ressortir le statut de touriste.

There remains but one week of winter here in Mendoza, and naturally the Mendozan wardrobe is shifting along with the weather. Few still wear their winter coats, most people are down to just sweaters and long trousers. The winter temperatures, however, have me sweating all day dressed in shorts and t-shirt.

mercredi 14 septembre 2011

Fait No 1 - Untitled number one

Contrairement aux dires de la plupart de mes amies voyageuses, il est faux de croire que le taux de change à l'aéroport du pays visité est meilleur que celui de Montréal. Nous aurions dû magasiner avant...

If there was one thing I wish I could tell the me of a week ago, it would be, don't listen to what they tell you, get your money changed before arriving at the aeroport in Mendoza. Your dollar is worth more than the American dollar, more than four times the Argentinian peso, and after two nights sleeping in planes and buses, the one and only change bank at the aeroport (which buys American at three point six and sells it at four point four), located far enough away from Mendoza that I can't even see it, will make you an offer you can't refuse. Three point fifteen.

mardi 13 septembre 2011

Special Outings - Toronto

Audray is always saying that she would like me to plan special outings for the two of us, and seeing as how I've been to Toronto and she hasn't, I figured this would be the right time to do so.

The Internet turned up a restaurant for breakfast that seemed right up our alley. All in pink, not too expensive, extensive vegetarian options. And, knowing how Audray loves to see the gay village of wherever we visit (even if the village in question is just a bar (I'm looking at you Québec City)), I looked up addresses related to Queer as Folk, a show we enjoyed together, some of which are in the Toronto village, some in the surrounding areas.

And then we arrived in Toronto. The addresses I found weren't that far apart, unless you were weraring a bag filled with eight months of supplies, in which case they might as well have been in different cities. And the restaurant? In a food court. I missed out on that detail when I read the review.

Je sais que vous avez probablement hâte que je vous raconte mes aventures Argentines; mais je ne peut pas passer sous silence les étapes qui m'ont menées vers l'Argentine.

D'abord, une nuit dans un autobus. Peu confortable, peu dormi. Puis, une journée complète dans la ville de Toronto. Pour celles et ceux d'entre vous qui avez aimé, voir adulé, la série Queer as folk, fantasmé sur Brian et-ou sacré devant l'invisibilité lesbienne dans cette émission, vous allez apprécier ce petit bout d'histoire Ontarienne.

Rien d'extraordinaire, vraiment. Chris m'a préparé un petit tour des endroits ou a été filmé l'émission américaine (merci mon amour). Ainsi, nous sommes passés devant Woody's, Babylon, le tattoo shop l'endroit où Justin s'est fait percé le mamelon, ainsi que devant le seul bar lesbien de Toronto: Slacks.

Nous devions terminer dans un resto de brunch que Chris avait choisi pour moi (merci mon amour): Karine's. Karine's est un restaurant de déjeuner gay friendly qui offre aussi des options de repas végétaliens. Après une nuit sans sommeil et un matin de marche, j'étais fatiguée, brûlée, affamée, j'avais hâte de m'asseoir et me faire servir. Nous marchions, donc, et Chris m'assure que c'est le prochain coin de rue, et ce, à plus d'une reprise. ArrivéEs à l'adresse, il s'agit un centre d'achat et le fameux resto est en fait un petit kiosque situé dans un food court. Déception majeure (moins merci mon amour). Nous avions trop faim et avons décidé de rester là tout de même. Il s'est avéré que Karine, la prorpiétaire, est un personnage en soi et mérite par elle-même le détour.

Karine est dans la cinquantaine, a de superbes tatouages sur les bras, trop de maquillage sur les yeux, appelle tout le monde baby, joue la dernière musique de l'heure dans son kiosque et est sincèrement heureuse pour nous lorsqu'elle apprend dans quelle aventure nous nous embarquons. Le déjeuner, pour 5$, est substantiel et de bonne qualité. Belle surprise (merci mon amour).

http://www.karines.ca/

C'était ensuite un départ vers près d'un autre 24 heures de voyagement. À suivre...

https://picasaweb.google.com/109079031155853156451/Toronto2011


dimanche 4 septembre 2011

Le vent qui vente - Smile

Le vent qui vente. Ah comme la neige a neigé. Si la neige est l'élément caractéristique du Québec. Le vent est celui des Îles-de-la-Madeleine. Le nom de l'entreprise de mon beau-frère? Les éditions Le vent qui vente.

Aux Îles, les gens ont maîtrisé l'art de faire du vent leur ami. Planche à voile (concours mondiaux de), Kite surfing de mer et de neige, cerf-volants, Stand-up paddle, skim boarding, body boarding, voilier; sont quelques-unes des activités pratiquées aux Îles où le vent est votre allié.

Pour des gens de l'extérieur, le vent peut aussi devenir notre ennemi. À vélo, le vent est comme un mur. En camping, il peut vous rendre sans domicile fixe. À pied, vos tympans menacent de perforer d'eux-même tant la douleur est puissante. Sur la plage, il vous envoie le sable dans le livre, le visage. En bateau, il tue des gens, parfois. Il peut donc devenir difficile d'apprécier cet élément élevé au statut de temple, parfois même antropomorphisé par les gens de là-bas.

Pour ma part, je crois avoir réussi à en tirer le meilleur, considérant, que je ne pratique aucun sport ventique (nautique, ventique...non?). Voir les liens suivants:

http://www.youtube.com/watch?v=7SdForRalWo

http://www.youtube.com/watch?v=Nmkf8oL4Wvc

There is a lot of wind on the islands. The kind of wind that bends your tent in two. The kind of wind that has you pedalling furiously but staying in place. Equipped with my tent and my bike for my month-long stay on the islands, the wind should have been a nightmare.

However, there is no denying the allure of kite-surfers zipping across the water at speeds rivalling that of a race car, or leaping into the air higher than a three story house. An allure so powerful it had me crossing my fingers on lottery night, hoping to win enough to buy the required combo of kite and surfboard.

More importantly, les Îles is where Audray pulls out and assembles her kite. And the sight of Audray's kite flying spinning twirling dancing diving through the air keeps me entranced, like staring at the sun. Seeing her push and pull on the cords brings a smile to my face. A smile exceeded only in size by the one on her own. And no nightmare has ever had that effect on me.


vendredi 2 septembre 2011

Concours des P'tits Bateaux - Sink or soar

Quand j'ai vu cette activité annoncée dans le guide touristique, je me suis dis que ce serait intéressant à regarder: Concours de petits bateaux, avec 200$ de matériel, vous construisez un bateau qui doit être fonctionnel pour la course qui a lieu le jour même. J'avais assez hate de voir les gens user d'imagination. J'aime aussi la construction, alors ça promettait.

Quand j'ai remarqué qu'on pouvait s'y inscrire, j'ai insisté auprès de Chris pour qu'on le fasse. Nous n'avions malheureusement pas 200$ à dépenser pour du matériel de construction. Je me suis résignée. Puis, plus le jour du concours approchait, plus j'étais heureuse de ne pas avoir participé. On ne connaît rien aux bateaux. Chris me demande régulièrement à quoi sert tel ou tel outil. On aurait été boufféEs toutEs cruEs dans ce concours. Vive le manque d'argent.

Les gens qui participent ont donc 3 heures pour construire un bateau qui peut contenir une personne, avancer à rame ET à voile. C'est un gros événement. Des centaines de personnes se massent sur la grave pour observer, et ce, toute la journée. Des chaises sont installées, des tables, des piques-niques. Il est effectivement fascinant de voir l'imagination dont les gens font preuve tout au long de la période de construction. De voir l'évolution des bateaux: à partir d'un bain à patte, on arrive finalement à un petit bateau très efficace.

Puis, c'est l'heure de la course. Il y a différentes catégories, que je n'ai pas toutes comprises. Ce que je sais par contre, c'est qu'il est impressionnant, et parfois hilarant, de voir les équipes naviguer leurs bateaux de fortune. Certains coulent avant de se rendre à la ligne de départ. D'autres dont ont pensent qu'elles n'ont aucune chance finissent premières. Il y a du suspense jusqu'à la fin. Le tout se termine par la catégorie farfelue, qui n'est pas tant une performance athlétique qu'artistique.

Après avoir vu ces amateurEs, je me dis qu'on aurait peut-être même eu une chance de se classer ;D. L'année prochaine, peut-être.

They have three hours to build their boat, using no more than two hundred dollars worth of materials. When the three hours are up, every one must lay aside their tools for the race proper. They do one length of the course by paddling, and then a return by sail to the beginning. First one back wins the race.

In these races you'll find boats made out of an old bathtub, or a gigantic styrofoam monstrosity, or packing crates, or empty water jugs. If it floats and doesn't cost too much, someone will try and build a boat out of it. Some people try and build something fancy, others just lash everything together real tight, and when the three hour building time is up, all of them will float. Initially.

Which is what half the race is about. The failures. Boats that sink before getting to the starting line. Boats that won't go forward no matter how hard the rowers row. Even boats so unstable they buck off anyone who tries to mount them. It is a pleasure to see these unexpected results.

Equally unexpected, is what the other half of the race is about, the successes. The old bathtub boat with two children at the stern flowing quickly during the rowing segment. A giant umbrella shaped boat that catches the wind quite well during the sailing portion.

And judging from the smiles on the faces of the participants as they sink or soar, success and failure is what the race is about for the participants as well.

https://picasaweb.google.com/109079031155853156451/ConcoursDesPTitsBateauxPresentationDesEquipes

https://picasaweb.google.com/109079031155853156451/ConcoursDesPTitsBateauxAMiCheminDeLaConstrcution

https://picasaweb.google.com/109079031155853156451/ConcoursDesPTitsBateauxProduitsFinis

https://picasaweb.google.com/109079031155853156451/ConcoursDesPTitsBateauxLaCourse