samedi 17 septembre 2011

Duelling flutes - Emportée

They weren't really duelling, they were clearly conspiring together, but the noises that sprung from their flutes frequently sounded like weapons of war. Machine guns, bazookas. I had no idea sounds like that could come from a flute.

Before they started, they set up stands for their sheets that went wall to wall, and then they filled them up with a series of sheets taped together. So many sheets that they were hanging off the edges of the stands.

They started at one end, and as they played, they made their way to the other.

When they reached the opposing wall and stopped playing, I clapped for real. Not that I didn't clap for real for the others, but for the duelling flutes, I tried to produce a clap as powerful and consistent and lengthy as my smile.

Quand Anne-Cécile (une Française rencontrée à l'auberge où nous restons) nous a laissé ses programmes culturels, nous avons failli en jeter un, croyant qu'il était passé date. En y regardant de plus près, il était toujours bon. Il annonçait même vendredi soir un spectacle de musique expérimentale au Museo de Arte Moderno, situé en face de notre auberge. Gratuit. Et pourquoi pas?

Piano et Violon:
Musique expérimentale à mes oreilles

Guitare:
Talent certain de l'artiste qui jouait des cordes comme on danse le ballet. En effleurant les cordes, puis tapant le bois, en jouant d'intensité. Il connaît son instrument et sait comment jouer des sonorités. Superbe

Saxophone:
A su me faire vivre plus d'une émotion en peu de temps.Bien.

Flûte traversière:
Joli.

Arrangement de clarinette, piano et flûte traversière:
Quand est-ce qu'on part?

Duo de flûtes traversières:
Le vent, insidieux, énonce ses intentions, menaçantes. Il est silencieux, impatient, puissant. Il avance en conquérant dans la nature, apeurée. La vie fragile tente de se débattre, de fuir, de survivre, tout au plus. Elle tourne, court, combat, saute, crie à pleins poumons. Le vent maintient sa course. Ensuite, apaisé, entame les négociations avec la vie. Puis, le ton monte, les mots s’entremêlent, on ne s'écoute plus. Une lutte à bras le corps dont je ne sais toujours pas qui a eu le dernier mot. Ça donne envie de crier d'émotion.

Improvisation instrumentale:
Les musicienNEs se positionnent autour et dans de l'audience. Elles-ils nous entourent. Les premières notes se font entendre. Je ferme les yeux. Le son, doucement, monte autour de moi, en moi. Je ne tente pas de déterminer la source des sons, magnifiques. Je suis à la fois comprise, confrontée, enveloppée. La musique me prend au cœur, tellement que j'en pleure, tellement que j'en ris, tellement que j'en oublie de respirer. Emportée.

Merci, Anne-Cécile.


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