samedi 15 octobre 2011

It - Pick-Table

This is how the it works in Mendoza. A youth approaches your table with something to sell you, like dozens of others have while you've been eating your meal or drinking your wine. You've been asked to purchase stickers, pictures of Jesus, flowers... This youth in particular is selling these awful ugly Dia de la Madre cards. He comes up to you and he fans the cards out in his hand in front of you over the table, asking you if you want to buy any. You don't, and you say as much, but he doesn't leave right away. He insists a bit before leaving.

At some point later, say, for example, when you go to pay, you won't find your wallet in your pocket, in your bag... ¿Did you leave it in the hotel room? No. You brought it with you, in your pocket if you remember correctly, and when you arrived, it was uncomfortable, so you took it out and you put it on the table. In the exact same spot where the youth fanned out those ugly Dia de la Madre cards.

L'histoire de la semaine:

John* était étendu dans un parc au Chili, son sac à dos près de sa tête. Il s'est réveillé à cause de mouvements près de lui. Les picks-pockets avaient eu le temps de prendre son portefeuille dans le sac. Je me demande encore pourquoi ils n'ont pas pris tout le sac.

Steve** était assis à la terrasse d'un café à Mendoza quand des jeunes sont apparus à sa table avec des pamphlets très colorés. Ils les lui ont mis sous le nez, en parlant en espagnol. Steeve ne comprenait pas trop ce qui se passait, les a avisés de son non-intéressement à leur produit. Trop tard il a compris que son téléphone cellulaire manquait à l'appel.

Audray et Chris étaient assisEs à une terrasse à Mendoza quand un jeune est apparu à leur table avec des pamphlets très colorés. Ils les leur a montrés au dessus de la table. Audray a vite compris que la main du jeune couvrait son portefeuille sous les pamphlets. La prise de conscience s'est d'abord fait corporellement sous la forme d'une boule de feu dans le ventre qui est montée à la gorge. Elle a dit: ''Non, non, non, non, non''. Elle a physiquement poussé la main du jeune et a rapidement récupéré son portefeuille. Le jeune a quitté la table sans demander son reste. Après vérification, tout était encore dans le portefeuille.


Honnêtement, j'ai eu très peur et quelques minutes après le presque vol, j'oscillais entre le rire et l'incrédulité. Si John et Steve ne nous avaient pas conté leurs histoires, je n'aurais probablement jamais compris ce qui se passait. Merci à eux d'avoir partagé ces expériences.

Je ne suis personnelement pas fan de la philosophie blame the victim alors inutile de me dire que je n'aurais pas dû mettre mon portefeuille sur la table. Mais dans ce cas-ci, je ne suis pas non plus pour la philosophie blame the perpetretor. Je me dis qu'un jeune de 12 ans qui a besoin de voler en public quand il y a une police pas loin vit pas une vie très sécuritaire et que je ferais peut-être pas différent à sa place. Dirais-je la même chose si je n'avais pas récupéré mon portefeuille? Peut-être dans quelques mois...

*Un canadien d'Edmonton très sympatique qui étudiait avec nous. Ça faisait pas mal qu'il était aussi un pompier très mignon.

**Un anglais de Londres qui étudiait avec nous. Un gars que je n'appréciais pas particulièrement, mais je souhaite à personne de se faire voler.

3 commentaires:

  1. Aha, Chris, you've met your match. I'd love to see those kids' Fark profiles. I kid, I kid. Glad to hear that you both managed to preserve your wallets as well as your compassion.

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  2. If it hadn't been for Audray's quick thinking we would be one mighty wallet shorter because I was totally taken in by his ruse, just as I was by the scam I was marked for in Vegas.

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  3. Tout le monde a au moins une histoire de vol ou de presque vol en voyage... et le même sentiment d'indignation. Nouveau pour moi d'essayer de voir dans les souliers du voleur.

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