mercredi 9 novembre 2011

The unearthing - Curanto

We all shuffle outside, when they give us the signal, to witness the unearthing.

Smoke rises from the earth and two men stand on either side of the plot of land with shovels in hand.

As they remove the earth, more and more smoke is released, at times we can't even see them working.

Fabric is revealed. A shroud. When it becomes fully visible, the two workers set aside their shovels and open it. First one side, then the other. They work slowly, meticulously, so as not to damage the contents.

When the last flap is pulled aside, a burst of smoke blocks our view completely. As it parts, our eyes feast upon the bodies held within. Chickens, goats, pigs, cows. All dead. All cooked. All ready to eat.


Seulement 2 ou 3 autobus par jour se rendent à Colonia Suiza. Nous avons choisi au hasard de prendre ceuli de 11h00, qui arrive à 12h00. Nous avons aussi choisi de ne pas dîner en arrivant, mais d'attendre un peu, de visiter et de dîner à l'heure argentine, vers 14h00. Sur la rue une femme nous a remis un dépliant pour un restaurant qui offre la spécialité du coin, le curanto. Nous avons choisi d'y aller vers 13h30. Sans tous ces choix complètement au hasard, nous n'aurions pas pu goûter le magnifique curanto de Victor Goye, qui est servi à 14h00, deux fois par semaine seulement.

Curanto: sorte de BBQ Mapuche.

Mapuche: Population autochtone d'Argentine et du Chili. Probablement la plus populeuse.

Pour faire le curanto: on creuse un trou dans la terre. On y met un lit de pierres. On réchauffe ces pierres à 390 degrés. On y met de la viande et des légumes. On recouvre de feuilles, puis de jute, puis de terre. On laisse cuire pour environ 18 heures. On l'ouvre devant les touristes qui prennent plein de photos. On sert aux touristes (quoique je crois qu'à l'époque on le servait aux gens du village, probablement).

Ce fût sept assiettes (oui, oui, sept) merveilleuses. Les six premières assiettes comprennent une viande accompagnée d'un légume/fruit (tous cuits au curanto) différents, et ensuite, on peut redemander de ce que l'on veut, à volonté. Alors les variétés: saucisse, poulet, bœuf, porc, bouc, patates, patates douces, pommes, carottes, potiron farci au fromage et légumes, oignon. Le tout accompagné d'un bon vin puis d'un chansonnier.

Ça ne gâche rien que la vue en chemin est magnifique: lac, montagnes, verdures.

Alors, si vous êtes comme moi et que pour vous, une bonne bouffe vaut le déplacement, si vous allez dans le coin de Bariloche, allez à Colonia Suiza. Pas pour le village d'artisans (pas très village, pas très artisans), mais pour le curanto.

Provecho!


https://picasaweb.google.com/109079031155853156451/Curanto

2 commentaires:

  1. Miam, une telle description me met l'eau à la bouche et me donne envie de goûter. Bonne journée et à demain.
    Maman X

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  2. J'ai faim!!!! Ca inspire de vous lire avant d'aller souper...

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