Une famille de hamsters qui vivait dans une belle grande maison. Le père, grand commerçant, élevait ses enfants dans la plus pure tradition de l'honneur et du succès. Il leur répétait l'importance de se surpasser, de faire inscrire le nom de leur famille dans les livres d'histoire.
Le fils aîné, porté par le désir de faire honneur à son père, à son nom ainsi que par la peur de l'échec et de la honte, a développé le projet d'ouvrir plusieurs succursales du commerce familial. Choses que ne pouvaient accomplir que les plus grands, les plus riches et les plus puissants.
Lorsque le temps fût le bon, le fils se rendit voir son père et lui dit: Père, j'ai les connaissances et la volonté. J'ai l'énergie et les ressources. M'aideras-tu à accomplir ce grand rêve qui est le nôtre? Oui mon fils, je te donne tous les moyens et droits afin de réussir, répondit le père.
Le fils partit donc à la recherche d'un local adéquat pour la première franchise familiale. Entre les locaux mal situés, trop vieux, trop petits ou trop grands, trop chers, pas suffisamment éclairés, il trouva enfin. L'endroit parfait: bonnes dimensions, bon prix, bon emplacement. Tout y était. Même les souris.
Le fis entreprit donc de chasser les souris. Ces dernières, incrédules et qui avaient toujours su habiter avec les hamsters se demandaient pourquoi on les chassait. À cause de quelques graines grignotées? Elles avaient toujours su vivre avec les hamsters, ceux-ci ne pouvaient être très différents. Elles retournaient donc au local.
Le fils comprit vite que les souris ne se laisseraient pas déloger si facilement et qu'il devrait les exterminer afin de prendre possession des lieux en toute quiétude. Il sollicita l'aide de ses employés. Ensemble, ils empoisonnèrent, trapèrent, écrasèrent toutes les souris du local, de l'immeuble et des voisins, afin de s'assurer qu'elles ne reviendraient pas. Les souris étaient trop sous le choc pour se battre. Elles n'auraient jamais cru qu'on puisse leur faire une chose pareille. Comment se prépare-t-on à ce qui n'existe pas? Avant de mourir toutes, elles abdiquèrent et quittèrent les lieux. Les rares restées dans le local savaient qu'elles devaient accepter une vie cachée, à vivre de miettes et dans la peur en attendant de pouvoir reprendre leur place aux côtés des hamsters.
Le fils, victorieux, revint chez son père pour lui annoncer la bonne nouvelle. Ils pouvaient enfin ouvrir la succursale. Partout dans le nouveau local, on célébrait le fils. On parlait des anecdotes de sa lutte contre les souris, de sa réussite et on vante le succès du commerce. La photo du fils trône encore aujourd'hui sur les murs du local. On raconte toujours l'histoire de sa victoire. Les descendantEs des souris sont toujours au local aussi. Certaines vivent toujours dans la peur, d'autres font quelques sortie afin de laisser connaître leur existence et leur désir de reprendre la place volée de leurs ancêtres.
Just a little over a hundred years ago, the Argentino government began the conquiesta del desierto. A fancy way of saying, a program to commit genocide against the native South American populations in order to have more land available to raise cattle. To make money.
Many of the people involved in that genocide, were rewarded with their names spelled out on street names throughout the country. Their weapons on display in museos. Statues of them in parks and plazas.
Today, the Mapuche are being denied land claims in Patagonia. The government's argument? Since the Mapuche were originally from, what is now, the Chileno side of the Andes, they have no rights to land that is now in Argentina. Ignoring that the Argentinos were originally from, what is now, the European side of the ocean, and yet seem to have all land rights in Patagonia.
In artesenal shops, you can find native art made by Argentinos. In restaurants, you can find traditional native cuisine, made by Argentinos. Money. Again.
This is just a slice of the story down here. I haven't mentioned the people of Tierra del Fuego, now decimated. The original native populations slaughtered when the Europeans first arrived. The conditions the native people live in.
Argentina is a tale of ongoing genocide, like many American countries. Countries like Canada. Where, unlike Argentina, I know almost nothing of the native populations and what the dominant culture did to them and is doing to them.
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